jonas

Une très très belle version musicale de L'accueil d'Ismael Stamp par Les Filles de Hirohito, Le Corridor et La Galafronie.

Lisez plus sur le projet sur le site du "Corridor"

Extraits de presse

« Un personnage issu d’une baleine entreprend une odyssée qui le mènera à Zanzibar. Un spectacle rock qui parle de l’émigration, des sans papiers, d’une espérance en des pays meilleurs.

D’entrée de jeu, il est clair que ce ne sera pas du théâtre au sens traditionnel du terme. L’éclairage du plateau est celui, polychrome, d’un chanteur de variétés ou de rock. Le matériel étalé sur les planches est celui de musiciens doublés d’ingénieurs du son. La représentation commence à la façon d’un récit mis dans la bouche d’un conteur.…

… La trame de l’histoire ne craint pas les invraisemblances, l’imagination sans bride, les accommodements avec une logique qui lui est propre. L’environnement narratif, par contre, est celui bien réel du déséquilibre écologique, de l’immigration clandestine, de la disproportion économique entre pays et continents, des doctrines sécuritaires, des catastrophes annoncées. Pour son tour du monde, il s’embarque aussi du côté de la mort acceptée comme conclusion normale de la vie, du côté des puissants coupés de la réalité quotidienne des citoyens ordinaires… »
Michel Voiturier
- Blog Rue du Théâtre - 23/08/2010

« Poème épique conté à la guitare électrique par un comédien, Jean-Bastien Tinant, bourré de talent, d‘énergie et de présence, idéal pour servir le texte du Flamand Pieter De Buysser qui alterne entre politique et poésie, « L’accueil d’Ismael Stamp » ressemble à un concert de rock chambré. Daniel Bajoit donne à Jean-Bastien Tinant une réplique nuancée, et les deux comédiens assurent le son en live.

Depuis qu’il a quitté le ventre, Ismael comme le narrateur de « Moby Dick », rêve de Zanzibar, mais se retrouve à Bruxelles, au Petit Château. Habité par son personnage, Jean-Bastien Tinant nous mène bien plus loin encore. Intensité et réelle performance d’acteur. »
Laurence Bertels - La Libre Culture – 01/09/2010

« Le Théâtre de Galafronie, Corridor et les Filles de Hirohito se sont associés pour cet étonnant spectacle mis en scène par Dominique Roodthooft. Un conte fantastique de Pieter De Buysser où un jeune homme sorti du ventre d’une baleine rêve de rejoindre Zanzibar et endosse sur son chemin, toutes les identités que les autres veulent lui coller. Un objet inclassable, où la musique et le son donnent la réplique au texte dit, psalmodié, eructé, chanté… Mention du jury aux Rencontres de Huy… »
Jean-Marie Wynants - Le Soir - 08/09/2010